Nous prions avec le livre du prophète Jérémie : 
 
du 18 au 24 mars : semaine 6 
 
du 25 au 31 mars : semaine 7
 
 
 
Durant l'Octave de Pâques, nous prions avec l'Evangile selon Saint Marc Paques 2018
 

DIMANCHE 8 AVRIL – JOUR DE PÂQUES

 

Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts? Il n'est pas ici; mais il est ressuscité. Rappelez-vous comment il vous avait parlé... et elles se rappelèrent ses Paroles (Lc 24,5-7).

 

Notre coeur n'était-il pas tout brûlant au-dedans de nous, quand il nous parlait en chemin, quand il nous expliquait les Ecritures (Lc 24,32).

 

Il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Ecritures (Lc 24,45).

 

Nous vous souhaitons de très saintes fêtes de Pâques. Toute la semaine qui commence aujourd'hui est la grande semaine de Pâques, cette "octave" pendant laquelle nous célébrons, pendant 8 jours, l'unique jour de la glorification du Christ, et de notre glorification dans celle du Christ. Pour notre lectio divina quotidienne, nous avons choisi de vous proposer le chapitre 24 de l'Evangile de Jésus Christ selon saint Luc. Il insiste sur l'accomplissement de la Parole de Dieu dans la lumière du Ressuscité. Entre l'annonce de la Résurrection du Christ et sa proclamation à toutes les nations, se trouve l'admirable rencontre de Jésus ressuscité avec les Disciples d'Emmaüs. 

 

En ce grand jour, nous vous proposons deux textes de méditation : 

 

– Tout d'abord, un passage du Message de Benoît XVI pour les JMJ 2012, qui insiste sur ce Jour de Pâques comme la source du Dimanche, le Premier jour de la semaine : 

 

La liturgie est par excellence le lieu où s’exprime cette joie que l’Eglise puise dans le Seigneur et transmet au monde. Ainsi chaque dimanche, dans l’Eucharistie, les communautés chrétiennes célèbrent le Mystère central du Salut : la mort et la résurrection du Christ. C’est le moment fondamental du cheminement de tout disciple du Seigneur, où se rend visible son Sacrifice d’amour. C’est le jour où nous rencontrons le Christ Ressuscité, où nous écoutons sa Parole et nous nourrissons de son Corps et de son Sang. Un Psaume proclame : « Voici le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de fête et de joie ! » (Ps 117, 24). Et dans la nuit de Pâques, l’Eglise chante l’Exultet, expression de joie pour la victoire du Christ Jésus sur le péché et sur la mort : « Exultez de joie, multitude des anges... sois heureuse aussi, notre terre, irradiée de tant de feux... entends vibrer dans ce lieu saint l’acclamation de tout un peuple ! ». La joie chrétienne naît de se savoir aimé d’un Dieu qui s’est fait homme, qui a donné sa vie pour nous, a vaincu le mal et la mort ; et c’est vivre d’amour pour lui. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, jeune carmélite, écrivait : « Jésus, ma joie, c’est de t’aimer ! » (Pn 45, 21 janvier 1897).

 

Un des plus anciens cantiques chrétiens (Odes de Salomon, début du 2e siècle), qui met des paroles sur les lèvres du Christ ressuscité :

 

 

Ceux qui ne m'ont pas reconnu n'en ont pas bénéficié ;

j'ai été caché pour ceux qui ne me possédaient pas.

Je suis auprès de ceux qui m'aiment.

Tous mes persécuteurs sont morts ;

ceux qui me savaient vivant m'ont cherché.

Je suis ressuscité, je suis avec eux,

je parle par leur bouche.

Ils ont repoussé ceux qui les persécutent ;

sur eux j'ai jeté le joug de mon amour.

Comme le bras du fiancé sur sa fiancée (cf Ct 2,6),

ainsi est mon joug sur ceux qui me connaissent.

Comme la tente des fiançailles est dressée chez le fiancé,

mon amour protège ceux qui croient en moi.

 

Je n'ai pas été réprouvé,

quand même j'ai semblé l'être.

Je n'ai pas péri,

bien qu'ils l'aient imaginé.

Le séjour des morts m'a vu

et il a été vaincu,

la mort m'a laissé partir,

et beaucoup avec moi.

J'ai été pour elle fiel et vinaigre ;

je suis descendu avec elle, dans son séjour,

autant qu'il avait de profondeur.

La mort s'est relâchée,

elle n'a pas pu supporter mon visage.

 

J'ai tenu parmi ses morts

une assemblée de vivants (1P3,19;4,6).

Je leur ai parlé avec des lèvres vivantes,

en sorte que ma parole n'ait pas été pas vaine.

Ils ont couru vers moi ceux qui étaient morts ;

ils ont crié et dit : « Aie pitié de nous,

Fils de Dieu, agis avec nous selon ta grâce.

Fais-nous sortir des liens des ténèbres,

ouvre-nous la porte, que nous sortions vers toi.

Nous voyons que notre mort

ne s'est pas approchée de toi.

Soyons délivrés, nous aussi avec toi,

car tu es notre Sauveur ».

 

Pour moi j'ai entendu leurs voix,

leur foi, je l'ai recueillie en mon coeur

Sur leurs fronts je traçais mon nom (Ap 14,1) ;

ils sont libres et ils m'appartiennent.

Alléluia ! 

 


Sainte lectio divina en ce grand Jour de Pâques.

 

Christophe de DREUILLE