Nous prions avec le livre du prophète Jérémie : 
 
du 18 au 24 mars : semaine 6 
 
du 25 au 31 mars : semaine 7
 
 
 
Durant l'Octave de Pâques, nous prions avec l'Evangile selon Saint Marc Paques 2018
 

LUNDI 12 DÉCEMBRE 2011

 

Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu (Is 61 – lecture de la messe de ce dimanche)

 

Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur (Lc 1 – Cantique de la messe de ce dimanche)

 

Soyez toujours dans la joie (1 Th 5 – lecture de la messe de ce dimanche)

 

Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas. Et c'est pour qu'il soit manifesté que j'ai été envoyé (Jn 1 – Evangile de ce dimanche)

 

Pousse des cris de joie, fille de Sion!

le Seigneur dansera pour toi avec des cris de joie (So 3 – lectio de cette semaine)

 

Cette troisième semaine du Temps de l'Avent marque un tournant dans notre marche vers Noël et dans notre attente vigilante de la venue du Sauveur. 

Les deux premières semaines de l'Avent nous avaient invités à la vigilance et à faire grandir en nos coeur le désir de la venue du Christ jusqu'à nous, grâce en particulier à la parole des prophètes. Cette tonalité de la liturgie avait trouvé un écho dans notre lectio des deux premiers chapitres du Livre de Sophonie. Le prophète, avec des paroles rudes et radicales, avait invité à la conversion, à renoncer à l'orgueil, à découvrir la marche humble des enfants de Dieu. 

Le troisième dimanche de l'Avent nous invite à recevoir le témoignage de Jean-Baptiste, et à nous ouvrir à la joie du Salut.

La parole de Jean-Baptiste. Il est le précurseur. Celui qui ne veut pas prendre la place du Messie, mais qui est envoyé pour témoigner de la lumière (comme le dit le Prologue de Jn), pour manifester celui qui est déjà là, "au milieu de vous", mais que "vous ne connaissez pas encore". Avec saint Jean-Baptiste, l'attente se précise donc. Celui que nous attendons n'est pas absent, il est déjà là. Seulement, nous risquons toujours de passer à côté de sa présence. Il est déjà là, mais il reste à ce qu'il soit manifesté pour nous et en nous. Il est déjà la lumière, il faut que nous acceptions de nous laisser illuminer et transfigurer par cette lumière. 

– C'est la découverte de la présence du Christ au coeur de nos vies, de notre Sauveur, qui peut ouvrir nos coeurs à la vraie joie. Cette joie ne vient pas de notre situation du moment, elle surgit en notre coeur comme fruit de la présence du Seigneur et du Sauveur. C'est la joie de se savoir sauvés, alors même que nous avons pris conscience de la gravité de nos fautes ; la joie de se savoir aimés. Seule la découverte de la présence en nous, au milieu de nous, du Christ Sauveur peut nous ouvrir ainsi à cette joie spirituelle. En témoignent Marie dans son Magnificat, saint Paul dans sa toute première lettre adressée à une communauté chrétienne. 

Le dernier mot de cettte méditation revient au prophète Sophonie. Il révèle en effet le secret de la joie du Salut. Que les hommes sauvés puissent communier, par leur joie, à la joie même du Seigneur. Si notre joie est de vivre de la présence du Seigneur, la joie du Seigneur c'est de contempler ses enfants sauvés : "le Seigneur ton Dieu est au milieu de toi, héros sauveur! Il exultera pour toi de joie, il tressaillera dans son amour; il dansera pour toi avec des cris de joie" (So 3,17).

 

Sainte lectio divina à tous en ce Temps de l'Avent

 

Christophe de DREUILLE